Les "arts transgressifs" terme qui se rapporte à des formes d'art qui visent à transgresser, à savoir indigner ou violer les conventions ou sensibilités.
Le terme "transgressif" fut d'abord employé par le réalisateur américain Nick Zedd et son Cinema of Transgression. Zedd y décrit ses racines avec des réalisateurs underground tels que Andy Warhol, John Waters et Kenneth Anger, et la relation qu'ils partagèrent avec Zedd et ses amis de New York au début des années ‘80, des artistes comme Richard Hell, le groupe Fœtus ou la poétesse-chanteuse Lydia Lunch.
D'un point de vue universitaire, nombre de traces de transgression peuvent être trouvées dans toute œuvre d'art considérée par certains comme offensante du fait de son potentiel choquant, des artistes français du Salon des Refusés au dadaïsme ou au surréalisme.
L'oeuvre ultime, la plus connu est sans aucun doute cette Fontaine de R. Mutt, le fameux urinoir de Marcel Duchamp. On peut certainement aussi citer Francis Picabia avec ses manifestations provocantes...
Les happenings d'artistes comme Yves Klein, Hundertwasser, Ben Vautier, sont d'une manière des étapes franchies dans le domaine des arts et de la transgression...
Du côté de la musique, il faut reconnaître déjà Debussy, Satie ou Stravinsky pour avoir été de véritables "transgresseurs". L'ultime transgression a sans doute été opéré par le bruitiste-futuriste Luigi Russolo. Et encore plus transgressif, les oeuvres d'Edgar Varèse, John Cage, Pierre Henry, Xenakis, Stockhausen...
Ici, les transgressions sont nombreuses, car dans le domaine de la musique il s'agit d'abord d'explorer des zones inexplorées, des avenues hors-norme...
L'oeuvre ultime, la plus connu est sans aucun doute cette Fontaine de R. Mutt, le fameux urinoir de Marcel Duchamp. On peut certainement aussi citer Francis Picabia avec ses manifestations provocantes...
Les happenings d'artistes comme Yves Klein, Hundertwasser, Ben Vautier, sont d'une manière des étapes franchies dans le domaine des arts et de la transgression...
Du côté de la musique, il faut reconnaître déjà Debussy, Satie ou Stravinsky pour avoir été de véritables "transgresseurs". L'ultime transgression a sans doute été opéré par le bruitiste-futuriste Luigi Russolo. Et encore plus transgressif, les oeuvres d'Edgar Varèse, John Cage, Pierre Henry, Xenakis, Stockhausen...
Ici, les transgressions sont nombreuses, car dans le domaine de la musique il s'agit d'abord d'explorer des zones inexplorées, des avenues hors-norme...
Les philosophes Mikhaïl Bakhtine et Georges Bataille ont publiés des travaux sur les natures de la transgression. Le livre le plus complet sur le mouvement transgressif des débuts est peut-être « Deathtripping : The Cinema of Transgression » par Jack Sargeant.
Les œuvres transgressives partagent des thèmes avec l'art traitant de dislocation psychologique et de maladies mentales. Des exemples de cette relation, entre transgression sociale et exploration des états mentaux relatifs à la maladie, incluent nombre d'activités et travaux des dadaïstes et surréalistes et, dans la littérature...
Sans doutes le plus célèbre artiste transgressif "contemporain" du début des années 1980 fut Richard Kern qui commença en faisant des films à New York avec les tristement célèbres acteurs underground Nick Zedd et Lung Leg. Y compris des vidéos pour des artistes comme les Butthole Surfers et Sonic Youth.
Les artistes transgressifs suivants dans les années 1990 couvrirent les champs de la littérature, de l'art, de la musique, particulièrement GG Allin, Caca flac Cascade, Lisa Crystal Carver, Costes et Dame Darcy.
affiche du groupe "Caca flac Cascade"
Avec ces artistes vint une emphase plus importante sur la folie ou la vie (ou la mort) elle-même en tant qu'art, au-delà de la description d'un certain état d'esprit en images ou en musique. Ils furent les instruments de la création d'un nouveau type d'art et de musique visionnaire, et influencèrent des artistes tels que Alec Empire, Cock E.S.P., Crash Worship, Usama Alshaibi, Liz Armstrong, Lennie Lee, Weasel Walter, Andy Ortmann, et le travail plus tard exposé dans la bande dessinée Hate de Peter Bagge.
En Chine, quelques artistes se sont fait connaître en produisant de l'art transgressif, dont Zhu Yu, qui obtint une notoriété quand il publia des images de lui-même mangeant ce qui semblait être un fœtus humain, Yang Zhi Chao pour de l'art corporel extrême, et Peng Yu qui tue des animaux.
Certains artistes vont refuser d’être associé à ce mouvement extrême, qui cherche l’attention du public dans le sensationnalisme. C’est le cas par exemple de Lydia Lunch et de Caca flac Cascade, qui estiment que les arts transgressifs n’ont pas à être nécessairement de l’ordre du morbide. Ici les artistes se voulant "transgressifs" font souvent plutôt preuve de morbidité. Plusieurs musiciens aux tendances sataniques considère leurs prestations comme étant de domaine des "arts transgressifs", mais cela relève plutôt de la caricature et de la pathologie.
Le terme « transgressif » peut être aussi appliqué à la littérature transgressive. Des exemples récents incluent « Trainspotting » par Irvine Welsh, « Blood and Guts in High School » par Kathy Acker, « American Psycho » par Bret Easton Ellis, « Fight Club » par Chuck Palahniuk, et la nouvelle « The Enormous Space » par J. G. Ballard. Ces travaux traitent de problèmes considérés comme au-delà des normes sociales. Leurs personnages abusent de drogues, sont impliqués dans des comportements violents et peuvent être considérés comme sexuellement déviants. Il serait peut-être plus juste de parler d’"arts déviants".
"Cinema of Transgression", Alice Manninen
Parmi les travaux d'art transgressif les plus connus du grand public on trouve des sculptures, collages et installations qui cherchent délibérément à offenser les sensibilités de âmes simples (entre autre les catholiques). On y trouve le « Piss Christ » d'Andres Serrano, montrant un crucifix dans un bocal d'urine, et « The Holy Virgin Mary » par Chris Ofili, une toile multimédia partiellement composée d'excréments d'éléphant.
Andres Serrano posant fièrement devant son "Piss Christ"
Il apparaît ici, que plusieurs artistes n’ont cherché qu’à transgresser l’ordre moral et choquer les bons et naïfs chrétiens! On le voit ici, le terme "transgressif" peut être appliqué à de nombreux aspecte choquant ou provocateur des arts...
Du domaine des musiques, ont peu considéré plusieurs courants comme étant des mouvements "transgressifs". Entre autre, la musique bruitiste, la musique industrielle, et bien évidemment à peu près tout ce qui concerne de près ou de loin la vague "punk".
C’est seulement à partir des années ’90 que le terme "transgressif" signifie tout à coup : débauche, morbidité et satanisme. Aujourd’hui les arts transgressifs sont directement liés à la musique et aux pratiques satanistes, et y trouva plusieurs adeptes chez les musiciens post-industriel/noise/techno/goth... Des artistes pop comme Courtney Love (Hole) ou Marylin Manson se revendiquent comme étant des artistes "transgressifs". Le même phénomène se trouve chez les artistes de la musique "rap" ou encore une fois, plusieurs artistes utilisent sexe, drogue, provocations, scandale et morbidité afin d'attirer l'attention sur eux, et se considèrent pour être "transgressifs".
On le voit ici, le terme "transgressif" a peu à peu perdu de son sens. Cela ne défini plus vraiment un "genre".
On le voit ici, le terme "transgressif" a peu à peu perdu de son sens. Cela ne défini plus vraiment un "genre".
Cela dit, la prochaine étape des "arts transgressifs" sera, logiquement, de venir transgresser tout ça ! Le but n’est-il pas d’indigner ou violer les conventions?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire